jeudi 30 juin 2011

Arrivée, ou départ, je ne sais plus bien...

Que c'est triste l'arrivée à un aéroport quand personne ne vous y attend, avec pour seul accueil (même pas réconfortant): la pluie!
On cherche. On se dit que quelqu'un nous fera quand même la surprise de venir nous chercher... mais en plein après-midi, les gens travaillent. Et on est tout seul, comme un con, alors que des centaines de personnes attendent des êtres aimés, des étoiles pleins les yeux et des fleurs dans les mains.
Comme une automate, direction le taxi, pour arriver enfin chez soi, et trouver un appartement vide!
Que c'est triste de rentrer de vacances...
Il y a à peine quinze jours, moi aussi, on m'attendait avec empressement, on m'a serré fort dans les bras, on m'a fait pleins de bisous, on a même versé une larme, on était content de me voir après 6 longs mois...
Une arrivée à l'aéroport sans personne ressemble à une mauvaise rupture dans un café, quand on est seul, et qu'il faut rentrer chez soi l'air digne malgré le cœur en mille morceaux.

Une fois chez moi, l'âme bien triste, j'ai retrouvé mes amis, et je suis repartie vers de nouvelles aventures, à la poursuite des baleines... Improvisation qui m'a redonné du baume au cœur. Partie de chez moi? ou revenue à la maison? Je ne sais plus bien...

mercredi 1 juin 2011

Rage et colère...


La colère... cette éternelle ennemie...
Cette douce amie qui m'envahit parfois.
Ce trop plein de rage qui berce mon coeur.
Cette colère et cette rage qui étreignent mon âme,
qui me serrent si forts, que parfois j'en étouffe.
Ces envies qui montent, sourdes d'abord, puis de plus en plus audibles.
J'en ai mal aux mâchoires, et aux doigts.
Difficile de respirer.
Et ce cri qui reste au fond de ma gorge.
Ce besoin de hurler de toutes mes forces,
qui pourrait me faire casser des murs.
Je m'en arracherais la peau,
je me lacérerais jusqu'à épuisement.
J'ai au fond du ventre cette colère,
qui gronde comme un loup à l'affut,
qui pourrait se déchainer,
que je garde enchainée...
Les mots me semblent vides pour dire cette rage.
Ils ne sont pas assez forts, et les images trop lisses.
J'ai cette colère qui ressemble à des aiguilles qu'on enfonce une à une dans la chair.
Qui est comme une lime à métaux, qui mange parfois tout à l'intérieur,
qui se love dans tous les pores de mon corps.
Et ce cri, ce cri, qui reste dans le fond de la gorge...
ce cri, qui ne sortira probablement jamais...