J'adore l'été. Plus il fait chaud, mieux c'est. Je ressors mes camisoles aux mille couleurs, j'étrenne mes robes et mes nouvelles sandales sur les trottoirs de ma jolie ville. J'arbore fièrement mes lunettes de soleil, ma peau prend une jolie couleur café au lait.
Et avec les grosses chaleurs ressortent les jambonneaux blancs de certaines, comprimés dans des mini-shorts en jean qu'on aurait du laisser dans les années 70!
Pitié, messieurs et mesdames qui font les modes, arrêtons de ressortir le pire de ces 30 dernières années en disant que c'est le look du moment! N'a t-on déjà pas assez souffert quand nos mères nous affublaient des pires look des années 80? Croyez moi, je préfèrerais que ces photos de moi, en leggings fluos, créoles fluos, bandeau fluo, disparaissent à tout jamais!! Qu'elles ont de la chance toutes celles nées après 89 de ne pas avoir connu la mode made in 80's! Cessez donc pauvres folles, vous le regretterez dans 6 mois!
Récemment, je remarque le nouvel avènement de l'espadrille. Objet de torture s'il en est. Comme dit le sketch bien connu: "en espadrille, on a l'air d'un con, on a des ampoules, on danse le disco, ça pue des pieds..."
Reverra t-on les chouchous moches autour des palmiers qui ont fait cauchemarder toute une génération de fillettes, dont les mères tiraient sur les cheveux de toutes leurs forces (tu comprends, faut pas qu'il y ait de bosses!)?
Mais bon, comme un mec bien connu lui aussi l'a dit: "pardonnez leur, ils ne savent pas ce qu'ils font!"
Le grand bazar dans ma tête
mardi 12 juillet 2011
jeudi 30 juin 2011
Arrivée, ou départ, je ne sais plus bien...
Que c'est triste l'arrivée à un aéroport quand personne ne vous y attend, avec pour seul accueil (même pas réconfortant): la pluie!
On cherche. On se dit que quelqu'un nous fera quand même la surprise de venir nous chercher... mais en plein après-midi, les gens travaillent. Et on est tout seul, comme un con, alors que des centaines de personnes attendent des êtres aimés, des étoiles pleins les yeux et des fleurs dans les mains.
Comme une automate, direction le taxi, pour arriver enfin chez soi, et trouver un appartement vide!
Que c'est triste de rentrer de vacances...
Il y a à peine quinze jours, moi aussi, on m'attendait avec empressement, on m'a serré fort dans les bras, on m'a fait pleins de bisous, on a même versé une larme, on était content de me voir après 6 longs mois...
Une arrivée à l'aéroport sans personne ressemble à une mauvaise rupture dans un café, quand on est seul, et qu'il faut rentrer chez soi l'air digne malgré le cœur en mille morceaux.
Une fois chez moi, l'âme bien triste, j'ai retrouvé mes amis, et je suis repartie vers de nouvelles aventures, à la poursuite des baleines... Improvisation qui m'a redonné du baume au cœur. Partie de chez moi? ou revenue à la maison? Je ne sais plus bien...
On cherche. On se dit que quelqu'un nous fera quand même la surprise de venir nous chercher... mais en plein après-midi, les gens travaillent. Et on est tout seul, comme un con, alors que des centaines de personnes attendent des êtres aimés, des étoiles pleins les yeux et des fleurs dans les mains.
Comme une automate, direction le taxi, pour arriver enfin chez soi, et trouver un appartement vide!
Que c'est triste de rentrer de vacances...
Il y a à peine quinze jours, moi aussi, on m'attendait avec empressement, on m'a serré fort dans les bras, on m'a fait pleins de bisous, on a même versé une larme, on était content de me voir après 6 longs mois...
Une arrivée à l'aéroport sans personne ressemble à une mauvaise rupture dans un café, quand on est seul, et qu'il faut rentrer chez soi l'air digne malgré le cœur en mille morceaux.
Une fois chez moi, l'âme bien triste, j'ai retrouvé mes amis, et je suis repartie vers de nouvelles aventures, à la poursuite des baleines... Improvisation qui m'a redonné du baume au cœur. Partie de chez moi? ou revenue à la maison? Je ne sais plus bien...
mercredi 1 juin 2011
Rage et colère...
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKejGWlJD54Y-xdPkHGuXpJxokXeZ4vumdSj7rmEthMLVbk5ZKbEUryMEgKOBe0dI_kUTeNIClmAoENOqenh4KNvj_l0rdnO7jMbSZBaV6Hu_yy8FuZiQCtC1ftfi5oPVJMWdckS6QwdvN/s320/munch_TheScream.jpg)
La colère... cette éternelle ennemie...
Cette douce amie qui m'envahit parfois.
Ce trop plein de rage qui berce mon coeur.
Cette colère et cette rage qui étreignent mon âme,
qui me serrent si forts, que parfois j'en étouffe.
Ces envies qui montent, sourdes d'abord, puis de plus en plus audibles.
J'en ai mal aux mâchoires, et aux doigts.
Difficile de respirer.
Et ce cri qui reste au fond de ma gorge.
Ce besoin de hurler de toutes mes forces,
qui pourrait me faire casser des murs.
Je m'en arracherais la peau,
je me lacérerais jusqu'à épuisement.
J'ai au fond du ventre cette colère,
qui gronde comme un loup à l'affut,
qui pourrait se déchainer,
que je garde enchainée...
Les mots me semblent vides pour dire cette rage.
Ils ne sont pas assez forts, et les images trop lisses.
J'ai cette colère qui ressemble à des aiguilles qu'on enfonce une à une dans la chair.
Qui est comme une lime à métaux, qui mange parfois tout à l'intérieur,
qui se love dans tous les pores de mon corps.
Et ce cri, ce cri, qui reste dans le fond de la gorge...
ce cri, qui ne sortira probablement jamais...
jeudi 19 mai 2011
Divagation
Que se passe t-il dans ces rêves?
On ouvre une porte, et l'on se retrouve seul, avec pour unique accompagnement le bruit du vent.
Les rues sont désertées, et la chaleur est accablante.
On croule sous le poids de rayons trop lourds. Tout est figé, aucun écho ne répond. En parlant à haute voix, aucun son ne sort. Les vibrations restent au fond de la gorge.
On voudrait courir, mais les pieds sont de béton, et tout accélère, tout bouge, et on est un point au milieu de la tourmente.
Plus aucun bruit.
Même pas son propre battement de coeur.
Le néant prend tout son sens.
Respirer? Pour quoi faire quand on n'en a plus besoin?
Tout est morne, tout est silence. Les nuages filent au son de la lumière.
Le nuit et le jour s'entrecroisent. Il fait clair au plus profond des ténèbres. Et il fait nuit au jour de soleil.
On ouvre une porte, et l'on se retrouve seul, avec pour unique accompagnement le bruit du vent.
Les rues sont désertées, et la chaleur est accablante.
On croule sous le poids de rayons trop lourds. Tout est figé, aucun écho ne répond. En parlant à haute voix, aucun son ne sort. Les vibrations restent au fond de la gorge.
On voudrait courir, mais les pieds sont de béton, et tout accélère, tout bouge, et on est un point au milieu de la tourmente.
Plus aucun bruit.
Même pas son propre battement de coeur.
Le néant prend tout son sens.
Respirer? Pour quoi faire quand on n'en a plus besoin?
Tout est morne, tout est silence. Les nuages filent au son de la lumière.
Le nuit et le jour s'entrecroisent. Il fait clair au plus profond des ténèbres. Et il fait nuit au jour de soleil.
samedi 7 mai 2011
Les balcons
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3fWtSPiIMa5kyBn9QumvWc0_7qIhB6_-u8jzKPBNfISK46cdkugXKKWzFkBqpwLpX2B69Mz3ja2UU9P0NdzgxICDyR1W56chryh0YsbSYImbr05LKkCNTaypzRIigNvhdewfNkm1TtE2X/s320/balcon.jpg)
On voit de drôles de choses le soir sur les balcons.
Des gens qui s'embrassent, et des gens qui fument.
Ceux qui se prélassent au clair de la lune.
Les ombres chinoises de corps qui s'entremêlent.
Une bougie qu'on souffle avant d'aller dormir.
Une petite vieille regarde la télévision.
Un chien qui aboie dans la nuit de la ville.
Des sacs poubelles s'entassant depuis quinze jours.
Des fleurs desséchées et des chaises en plastiques.
Une fille qui attend la sérénade.
Un air de musique par dessus la palissade.
De ma fenêtre, je vois pleins de balcons.
Et des gens qui s'embrassent au clair de la lune.
Des gens qui s'embrassent, et des gens qui fument.
Ceux qui se prélassent au clair de la lune.
Les ombres chinoises de corps qui s'entremêlent.
Une bougie qu'on souffle avant d'aller dormir.
Une petite vieille regarde la télévision.
Un chien qui aboie dans la nuit de la ville.
Des sacs poubelles s'entassant depuis quinze jours.
Des fleurs desséchées et des chaises en plastiques.
Une fille qui attend la sérénade.
Un air de musique par dessus la palissade.
De ma fenêtre, je vois pleins de balcons.
Et des gens qui s'embrassent au clair de la lune.
Bruxelles, le 14 Avril 2010
jeudi 5 mai 2011
Nostalgie...
Il pleut dehors, et j'ai un petit soleil dans mon cœur.
Je rêverais de rester au chaud toute la journée, un tasse de café à la main,
et son souffle chaud dans le creux de mon cou.
J'entends les gouttes rebondir sur le balcon,
les mégots de cigarettes flottent dans le cendrier,
et la pluie incessante semble remonter du sol,
et tomber du ciel, et s'imprégner et s'insinuer partout.
Je ferme les yeux, et j'entends mes cigales si lointaines.
J'arrive même à deviner l'odeur des vignes au petit matin,
et à sentir le faible vent jouer avec les cyprès du jardin.
De l'autre côté de la Terre, je rêve à ma Provence.
La résine du pin qui pègue aux doigts,
les étoiles par milliards qui éclairent la plus profonde nuit.
En ville, on ne voit pas les étoiles, on les devine, on les espère.
On aimerait que les lumières citadines se taisent, pour quelques instants,
et voir les astres luire...
Je rêve au soleil, à la mer, à l'odeur du sable sur ma peau,
à la chaleur des canicules.
Mais je ne désespère pas.
Un jour, le soleil posera ses valises sur la ville,
et mes cigales seront des criquets, mes vignes seront l'herbe tondue du parc d'à côté,
et les étoiles, je saurais qu'elles sont juste au dessus...
mardi 19 avril 2011
Boum, quand notre coeur fait boum! Charles Trenet
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPgsDpvA55HCGOXjMXn4M8vwgMsopEFjSls2bauj7psuBmL_9IRJmvZcAkByV4JgoqqH7OBizQr2zQ16XSH_E9i9FMWZode3-F4RDqoW1GLLqdLizCWud0Tym_ARzVkWdjX_fRV3-aF3fs/s320/s_-_cm_-_charles_trenet_-_2_-_17.jpg)
Boum! Exactement le mot dont j'ai besoin pour décrire l'emballement de mon cœur aujourd'hui!!
Je sors du travail, et un grand soleil m'accueille. Je fais tomber l'écharpe, détache mes cheveux, et je profite!
"Boum, quand notre cœur fait boum, tout avec lui dit boum, et c'est l'amour qui s'éveille!"
J'ai le cœur léger, léger,
j'inspire l'air du temps,
je me laisse porter par les vagues ensoleillées.
J'observe les gens, un sourire béat sur mon visage.
On a même répondu à mon sourire. Contagion du bonheur?
Je sentais mon cœur gros comme un ballon,
à marteler mes côtes.
J'aurais voulu chanter, ou crier,
faire des roulades, dire bonjour à tout le monde,
sautiller, faire de la corde à sauter,
courir jusqu'à tomber d'épuisement,
danser, offrir des fleurs,
manger une glace au chocolat,
m'asseoir, tout simplement,
et dire à tout un chacun: aujourd'hui est une belle journée,
alors profitez.
Des jours comme ça, ils sont rares.
ces jours où le cœur fait boum, sans raison particulière.
ces jours où l'on se dit que l'on a de la chance.
Juste de la chance d'être là.
J'ai le cœur léger, léger,
j'inspire l'air du temps,
je me laisse porter par les vagues ensoleillées.
J'observe les gens, un sourire béat sur mon visage.
On a même répondu à mon sourire. Contagion du bonheur?
Je sentais mon cœur gros comme un ballon,
à marteler mes côtes.
J'aurais voulu chanter, ou crier,
faire des roulades, dire bonjour à tout le monde,
sautiller, faire de la corde à sauter,
courir jusqu'à tomber d'épuisement,
danser, offrir des fleurs,
manger une glace au chocolat,
m'asseoir, tout simplement,
et dire à tout un chacun: aujourd'hui est une belle journée,
alors profitez.
Des jours comme ça, ils sont rares.
ces jours où le cœur fait boum, sans raison particulière.
ces jours où l'on se dit que l'on a de la chance.
Juste de la chance d'être là.
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