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Bon, j'imagine qu'il parlait de toute autre chose que ce dont quoi je m'apprête à parler. Mais en lisant cette phrase, ce sont ces mots et ces sensations qui me sont venus à l'esprit.
Allez, je me lance:
Je désespère de cette neige et de cette pluie.
Les longs mois d'hiver s'étirent, et on n'en voit pas la fin.
Je ne vois pas la lumière chaude au bout de ce tunnel de la saison froide.
Car même quand se soleil est là,
il ne réchauffe pas.
Ile coincée dans la torpeur du froid.
Et je vois des photos d'îles où il fait chaud.
Je me surprends à rêver de paréos, de maillots de bains, et de tongs.
De ces tongs en plastique avec lesquelles on a mal aux pieds.
Lunettes de soleil et cheveux au vent chaud.
Je désespère de cette neige qui ne fond plus,
qui continue à envahir les jardins.
Quand soudain, je l'aperçois: le premier bourgeon.
Lueur d'espoir vert dans cette blancheur morne.
Petit bourgeon. Tout petit.
Qui pointe son petit bout couleur émeraude, avec frilosité,
comme à l'affût du "regel".
Timide.
Le printemps était-il là?
Non, mais j'ai senti pour la première fois depuis des mois que les beaux jours reviendraient.
Peut-être.
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