samedi 27 mars 2010

La ville









Ah la ville! La ville m'inspire. J'aime les bruits qu'on entend même la nuit! Ce brouhaha ambiant, incessant. Et c'est la ville qui m'a inspiré ce poème un jour de juin! Cette ville que je vais bientôt quitter! Mais n'y pensons pas...



Une odeur de barbecue me parvient aux narines,
suivie par des échos de voix.
Les couverts s'entrechoquent, et des rires fusent.
Rires gras imbibés de bières et de vins.
C'est le début de l'été,
et la soirée tombe tout doucement.
Les oiseaux poussent leurs derniers pépiements
avant le coucher du soleil.
Je peux même entendre la viande griller.
Une sirène d'ambulance retentit.
La vie s'agite autour de ma bulle.
Et ma musique, et les voix, et les oiseaux,
le grattement de ma plume sur ma feuille,
tout se mêle, s'entremêle pour former le murmure du monde.
En fermant les yeux, j'entendrais le bruissement du vent
dans les feuillages touffus des arbres.
Le silence n'existe plus,
seuls les souffles de la vie montent.
Les derniers rayons percent,
qui éclairent les tours d'un dernier espoir.
Et la ville grouille de ces mille sons.

mardi 16 mars 2010

L'art de parler de soi à la 3ème personne

Avez vous déjà remarqué que les parents parlent d'eux à la 3ème personne à leurs enfants? Ça ne s'applique pas qu'à eux d'ailleurs.
Je m'explique: l'autre matin, un mini humain s'est glissé plus que bruyamment dans la chambre ou je dormais afin de jouer à un casse tête (puzzle pour les autres francophones!!!) au pied du lit. A un moment, je me suis entendue dire: '' Fais pas trop de bruit, car Tata est encore à moitié endormie! ''. Et là, ça m'a frappée: Tata, c'est moi. Donc pourquoi ne pas dire ''car je suis encore à moitié endormie''? C'est le syndrome Alain Delon!! Sur le coup, je me suis sentie super bête! Quelle idée de parler de moi à la 3ème personne.
J'ai donc décidé de mener une petite enquête auprès de ma soeur la p'tite fée Lulu, génitrice de 3 mini humains.
Pourquoi parler de soi à la 3ème personne aux enfants? D'après elle, c'est pour bien leur faire comprendre qu'ils sont différents du reste du monde, que Maman n'est pas eux, qu'ils sont une entité à part entière. Bon. Je reste perplexe. Je vais continuer à mener l'enquête auprès de ma propre génitrice. On verra ce qu'elle aura à dire elle!

vendredi 19 février 2010

AAAAAAAAhhhh!!! ou quand la colère m'envahit!


Ah! cette satanée colère qui arrive, et dégomme tout sur son passage!!! Celle qui veut nous faire crier en pleine rue, celle qui est dedans, qui veut absolument sortir, mais qu'on réprime.
Souvent, ces accès de rage me prennent à la gorge, mais comme je suis quelqu'un de civilisé, je ravale ces petites boules, et je souris (le sourire est encore le meilleur moyen de refouler!). Je vais finir par me provoquer un gentil petit ulcère!!
Parfois, j'ai juste envie de gueuler un bon coup, et pas pour rien.
Je n'ai pas encore trouvé le moyen d'évacuer toute cette rage en moi! Et Dieu sait que j'en ai! Oh, pas tout le temps bien sûr, ni contre tout le monde.
Je rêve d'avoir des super pouvoirs! Et pour me défouler, je créerais de nouveaux grands canyons. Ma colère partirait, et je ferais parti intégrante du renouveau touristique d'une région! Pas folle la guêpe!
Ou j'irais loin dans l'espace, et je hurlerais à m'en faire péter les poumons (et à en détruire quelques étoiles au passage!).
Alors en attendant mes super pouvoirs, je vais afficher un joli sourire sur mon parfait visage (si si!!), et ça ira mieux demain.
Ça va toujours mieux demain!

dimanche 14 février 2010

Somewhere beyond the snow...


On dit que sous les pavés, il y a la plage. Mais sur les pavés, il y a la neige. Si seulement j'étais à la montagne, je pourrais chausser mes patinettes, et descendre les pistes cheveux au vent, et goutte au nez!
Mais revenons à la plage. Elle serait faite de sable blanc, une eau turquoise chatouillant mes doigts de pieds vernis de rouge. Une brise légère agiteraient mes boucles, et ma peau gouterait le sel. Je regarde des photos de l'autre bout du monde. Paysages que je ne verrais peut-être jamais.
Je rêve de partir, de m'évader. De fouler des sols inconnus où je me sentirais comme à la maison. Je rêve de ces petits paradis qui nous font dire que la vie est belle, et qu'on ne l'échangerais pour rien au monde. Je rêve de fuites salutaires, qui m'encourageraient à aller de l'avant, toujours plus loin.
Je rêve de commencements, de chamboulements, d'ailleurs.
J'aimerais pouvoir dire à mon tour que j'ai une vie bien remplie, faite de découvertes.
Sous les pavés, la plage, et dans mon cœur, des envies de voyages.
Des ailes dans le dos, je survolerais la planète à la recherche d'un endroit où poser ma vie, où me faire un petit nid, que je quitterais de temps à autre, à la découverte de notre petite planète.
Le dénouement est proche mes amis. La vie s'est enclenchée, et mes désirs vont peut-être enfin devenir réalité. Croisons les doigts.

Je ne prend plus le train en marche, c'est moi qui vais le conduire cette fois!!

jeudi 11 février 2010

Inspiration, quand tu nous manques!

L'inspiration!! Quelle horreur quand elle ne vient pas! Quelle angoisse cette grande page vide qui sonne comme un glas! Pour moi, son message est clair: "t'es nulle, t'es même pas capable d'aligner trois mots!".
Trois mots, ou même un seul! Un seul qui déclencherait mon imagination. Je pourrais parler de la pluie et du beau temps avec des mots cocasses, bien trouvés, qui rouleraient sous la langue comme un bonbon fondant dans la bouche. Des mots dont on se délecteraient.
Des mots qui feraient sourire, dont on admirerait le génie, dont on se dirait que ça frôle le Nobel de littérature!
Mais voilà, entre le boulot, les copines, l'envie de rien faire, de dormir, de s'abrutir devant la télé, les mots ne viennent pas toujours!
C'est pas grave, ça viendra peut-être demain!! Et la grande page blanche et vide s'emplira de phrases exaltées et chantantes...

lundi 8 février 2010

Petit Ours

Voilà un poème que j'ai écrit il y a presque un an en pensant à mes neveux. J'espère que quand ils seront plus grands, ils liront ces quelques vers, et que ça les touchera, au moins un petit peu en tout cas.


Il est là dans un coin. Rongé aux mites.
les bras usés d'avoir été trop serrés.
Il a perdu un œil, le devant est découpé,
laissant échapper la mousse de son ventre rebondi.
Il en sait des secrets, chuchotés à l'oreille en tissu
au moment du couché, bien à l'abri sous les couvertures.
Si seulement la bouche en fil pouvait s'ouvrir
et raconter les espoirs qu'une petite vie lui a confié.
Le compagnon idéal qui écoute sans parler,
qui a fait parti de tous les voyages, de toutes les tristesses.
Il en a essuyé des larmes, et des colères, et des rires,
et des soupirs...

Et il est là, dans un coin. Rongé aux mites.
Bercé par le souffle d'une vie nouvelle,
qui le temps venu
mettra de nouveau tous ses espoirs en lui.

dimanche 7 février 2010

J'attends

J'attends l'amour comme un drogué attend sa came.
J'ai soif de ces baisers, de ces tendresses.
J'ai le corps tendu sous des caresses qui ne viennent pas.
J'ai le cœur qui chavire aux moindres notes de musique
qui se rappellent les amoureux.
J'ai des serrements au fond des tripes
en imaginant des yeux doux se poser sur mon corps trop rond.
La façade solide, mais les os en charpie,
j'avance, à l'affut de celui qui me trouvera belle.
Et je ris, et je fais semblant:
"L'amour? Très peu pour moi, merci".
Mais je vous envie, toutes, avec vos hommes pendus à vos lèvres.
Vos portées de chiards, vos bagues à l'annulaire gauche.
Même vos disputes, je les veux, je les attends.
Les doutes, les faiblesses, les manquements.

J'attends l'amour comme un drogué attend sa came.
Je sue, et je désespère.
Et encore une fois, je vais m'endormir toute seule,
rêvant à celui qui rêve aussi de moi.
Et je me lèverai avec l'espoir de le rencontrer, demain.

Le grand bazar dans ma tête ou comment on commence à organiser le chaos

Dans ma tête se bousculent des idées, des colères, des amours, des rancœurs, des envies, des folies, des peintures, des mots, des pleurs, des odeurs... bref, c'est le grand bazar (pour pas dire autre chose) dans ma petite cervelle.
les mots ont toujours été là. Dès que j'ai su tenir un stylo, j'ai noirci des pages entières. Tantôt tristes, tantôt joyeux, les mots se sont enchaînés au fil des années. Vingt ans après, je vais partager mes petits poèmes, ou textes, qui parleront à certains, qui en feront sourire d'autres.
Qu'importe, l'important est de lever le voile sur ce gros bazar!